Le risque sur les T-Notes étant moindre que sur les actions du SP500, il est normal que la performance des secondes, en terme de prix, soit structurellement plus importante que celle des premières. Néanmoins, en cas de crise boursière, les emprunts d’Etat auront tendance à surperformer les actions du SP500 (cf. rôle de valeur refuge des obligations souveraines).
Après une période de baisse, au cours de 2022, la force relative du SP500 versus T-Notes est repartie à la hausse, traduisant un retour de la surperformance du prix des actions par rapport à celui des emprunts d’Etat à 10 ans.
Nous ferons remarquer que dans le même temps, ce retour de la surperformance des actions s’est accompagné d’une nette détente du ratio de risque, lequel est retombé en zone négative.
Conclusion : le risque que l’on prend à surpondérer les actions du SP500 par rapport au T-Notes est de mieux en mieux rémunéré. Nous attendrons donc que le ratio revienne à un niveau critique avant de modifier la pondération des actions américaines dans les portefeuilles.