Parmi les quelques critères macroéconomiques de valorisation d’un marché boursier, il y a celui construit sur l’écart entre les taux de croissance du PIB nominal et de l’indice. Compte tenu de la volatilité plus forte des cours de bourse, il est normale qu’à long terme, la moyenne de l’écart soit supérieure à zéro. Dans le cas de la bourse française, la moyenne historique de l’écart, du moins depuis 1984, se situe à 18.
Dans une situation normale, l’écart entre les taux de croissance ne devrait pas s’écarter durablement de sa moyenne historique. S’il dépasse le seuil de 1 écart-type, ce sera le signe de la présence d’une bulle spéculative. S’il tombe au-dessous de -1 écart-type, ce sera le signe d’un début de franche sous-évaluation.
Sur la base des dernières données du PIB nominal, l’écart est remonté sur le niveau de sa moyenne historique. Les actions françaises sont normalement valorisées et il n’y a aucune bulle spéculative en formation selon ce critère.